La Dourbie

Traversant le département du Gard et celui de l’Aveyron, la Dourbie offre aux amateurs de pêche et aux amoureux de la nature sauvage une aventure inoubliable et riche en découvertes. Longeant les bords du village de Dourbies, cette rivière sillonne les forêts de chênes pubescents et de pins sylvestres contrastant avec le paysage désertique du Causse du Larzac et du Causse Noir.

La Dourbie, deuxième plus grosse rivière du Sud-Aveyron

Classée dans le Parc National des Cévennes, la Dourbie prend naissance dans le massif du Lingas, sur la commune d’Arphy Gard, avant de terminer son long parcours dans le Tarn situé à environ 60 km plus loin, à Millau. Longue de 79,1 km, cette rivière calcaire du Massif central est l’emblème du Sud-Aveyron avec une largeur avoisinant les 25 mètres.
Servant de frontière entre le Causse Noir (nord-est) et le causse du Larzac (sud-ouest), la Dourbie a percé, au fil des siècles, le sol calcaire typique du sud de la France, créant ainsi un large réseau de gorges atteignant un peu plus de 850 m de profondeur. À proximité de quelques villages, comme Saint-Jean-du-Bruel, Cantobre ou encore le village de Nant, la Dourbie se veut tantôt à moitié endormie sur les terrains calcaires plats, tantôt agitée entre les rochers perturbant sa descente vers le Tarn.

Paysage vierge et sauvage

Suivre le parcours de la rivière Dourbie, c’est se laisser transporter dans ce monde sauvage que l’homme n’a guère souhaité dompter. À pied, à cheval ou à vélo, les randonnées le long de la rivière plongent dans une atmosphère presque pittoresque où le paysage aride des Causses, adouci par le murmure de la rivière, se pare d’une faune et d’une flore particulièrement hétérogène. Bordée d’une forêt de saules et de hêtres, la rivière est un havre de paix pour les castors, les rapaces (faucon pèlerin, bondrée, circaète…) et les passereaux (merle bleu, fauvette…) qui ont élu domicile sur ses rives.
Aucun barrage n’a été érigé sur cette rivière qui subit, au fil des saisons, un important débordement durant la période des crues (en automne et au printemps). Disparaissant entre les forêts de pins et dans les gorges pour ensuite resurgir à l’orée des villages, la Dourbie fascine avec ses petites cascades et ses rapides courant jusqu’au village de Saint-Jean-de-Bruel.

Le paradis des pécheurs

Si la Dourbie émerveille les amoureux de la nature, elle ne manque pas pour autant de ravir les amateurs de pêche. Grouillante de vie, cette rivière donnera du fil à retordre aux pécheurs chevronnés qui n’hésiteront pas à se mouiller afin d’attraper une belle truite. Aux abords du village de Nant, les apprentis pécheurs pourront s’aventurer sur la rive droite de la Dourbie et lancer leur ligne dans l’espoir de capturer une truite fario, un chevesne au ventre argenté ou encore une vandoise.
De juillet à septembre, les basses eaux de la Dourbie offrent une possibilité inouïe aux randonneurs d’apprendre la technique de la pêche à la mouche et se faire narguer par un bardeau sous le regard moqueur du martin-pêcheur.

Découvrez le site autrement

Découvrez le Canyon de la Dourbie lors d’une descente au file de l’eau, à travers une nature riche et diversifiée. Terrain de jeu idéal pour une initiation au canyoning à faire en famille, cette rivière abondante se compose de plusieurs gorges et canyons particulièrement propices à la pratique de sports aquatiques.

La rivière Dourbie délimite le causse du Larzac, l’un des plus grands Causses du sud de la France. Doté d’un paysage particulièrement diversifié, ce site naturel cache sous ses entrailles une multitude de grottes et de cavités résultant du travail millénaire des eaux souterraines traversant tout le plateau.

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