FAQ

J’ai le vertige, puis-je faire du canyoning ?

À l’évidence, les personnes qui ont le vertige ne peuvent pas pratiquer le canyoning. Cette activité sportive très exigeante inclut en effet de nombreux sauts de plusieurs mètres de haut dans les vasques, des descentes en rappel sur les rochers dépassant les 10 mètres d’altitude et souvent de l’escalade sur les parois escarpées des gorges étroites.

Néanmoins, la plupart des canyons dans le monde s’agrémentent de petites chutes d’eau et de toboggans de moins de deux mètres parfaitement adaptés aux enfants de plus de 8 ans et aux personnes sujettes au vertige. De plus, les sauts et les glissades ne sont pas obligatoires et peuvent être contournés. Bien entendu, l’escalade et la descente en rappel seront exclues du programme. Cependant, ces petites glissades se révèlent tout aussi palpitantes et ludiques et seront un excellent moyen pour vaincre, ou du moins, diminuer sa peur. De plus, le canyoning consiste également à faire de la randonnée aquatique et nager dans les vasques aux eaux limpides. Aucune chance pour que les personnes ayant le vertige ne fassent un malaise. Donc, si vous avez le vertige et si vous souhaitez affronter votre peur, vous pouvez aisément faire du canyoning, mais les activités resteront cependant limitées.

Puis-je faire du canyoning en famille ?

Oui, le canyoning peut tout à faire se faire en famille. Rappelons que ce sport inclut également la randonnée et de petites escalades à mains nues. Les enfants de 4 ans et plus sont donc les bienvenus. D’ailleurs, c’est un excellent moyen afin de les initier petit à petit à cet univers vertical.

Cependant, il y a une limite d’âge selon les sites à explorer et à arpenter. Certains canyons s’agrémentent en effet de falaises plongeant à pic ou de toboggans plus ou moins difficiles à franchir. Ce sont précisément les moniteurs qui déterminent la limite d’âge selon le terrain. L’âge minimum peut ainsi varier entre 8 et 10 ans. Il en est de même pour le nombre de personnes composant le groupe familial. Si le canyon présente de nombreux obstacles, le groupe sera réduit, voire divisé, en une équipe de 6 à 10 personnes.

Je suis un groupe de mineurs, peut-on faire du canyoning ?

Bien entendu, les groupes de mineurs, dont la limite d’âge minimum est de 8 ans, peuvent sans crainte pratiquer le canyoning. Cependant, ils devront impérativement être accompagnés d’un ou de plusieurs moniteurs expérimentés et diplômés en canyoning afin de les encadrer tout au long de leur expédition. Bien entendu, avant de faire le grand saut, une petite mise au point des normes de sécurité s’impose !

Quand faire du canyoning ?

Afin de jouir des conditions optimales pour faire du canyoning, certains facteurs sont à prendre en compte incluant les conditions climatiques, le débit et la température de l’eau. Généralement, c’est surtout durant les saisons chaudes que les sportifs se lancent à l’assaut des gorges aux falaises vertigineuses. Mais, là encore, tout dépend du pays où se trouve le site à explorer. Dans les régions européennes, la bonne saison se situe généralement entre avril et septembre tandis que dans d’autres pays, la saison débute au mois de décembre et prend fin en février. En gros, en hiver et durant la saison des pluies, il est interdit de faire du canyoning pour des raisons de sécurité, mais également à cause de la température de l’eau pouvant chuter brusquement et nuire à votre santé.

Quel équipement pour le canyoning ?

Les équipements pour le canyoning se divisent en deux groupes. Il y a ce que l’on appelle l’équipement individuel ou personnel et le matériel d’encadrement ou collectif. Le matériel personnel englobe tous les équipements que vous devez toujours avoir sur vous.

Une combinaison néoprène d’environ 5 mm d’épaisseur.

Un casque de VTT fera l’affaire. Ce dernier devra être de couleur et doté d’un système d’évacuation d’eau.

Un harnais de canyoning (ou baudrier) composé de sangles pour descendre les rappels. Le harnais protègera les fesses et la combinaison au moment des glissades.

Des longues pour canyoning qui seront reliées au baudrier et vous permettront de vous accrocher à une corde ou un ancrage afin d’arrêter les chutes. Pensez à changer vos longues à chaque début de saison.

Des chaussures polyvalentes dotées de semelles adhérentes et faites pour la randonnée et la nage.

Un descendeur en huit (8) avec un mousqueton à vis.

Un sac à dos capable de contenir le bidon étanche et le reste du matériel. Ce dernier doit être conçu dans un matériau suffisamment solide et d’un système d’évacuation de l’eau.

D’autres matériels, considérés comme facultatifs, sont également les bienvenus comme le masque de plongée, les chaussettes et les gants néoprènes, les couvertures de survie, la montre, le sifflet, etc.

Parmi les équipements collectifs, on retrouve les cordes statiques (de 10 mm de diamètre), la trousse de secours, le matériel de ré-équipement et un kit complet pour le canyoning (couteau, mousquetons supplémentaires, dégaine…). Bien entendu, il est indispensable de toujours se renseigner auprès des spécialistes et des moniteurs qui disposent généralement de tous les équipements nécessaires répondant aux normes européennes.

Quel équipement pour la via ferrata ?

Les mousquetons pour via ferrata  : le mousqueton à vis est une pièce métallique reliée à la longe qui se fixe directement sur le câble. Attention cependant, car les mousquetons pour via ferrata ne sont pas identiques à ceux destinés à l’escalade. Ces derniers, portant la marque K, offrent une meilleure résistance et disposent d’un verrouillage automatique et d’une ouverture un peu plus grande.

La vache  : la vache, reliée au baudrier et au mousqueton à vis, se définit comme un anneau de sangle mesurant un mètre de long. Elle vous permettra de faire une petite pause pendant votre longue ascension. À ne pas confondre avec la longe.

La poulie pour tyrolienne : la poulie est généralement utilisée lorsque certains parcours exigent le passage d’une tyrolienne. Néanmoins, le type de poulie utilisé dépendra de la pente de la tyrolienne. Mieux vaut donc vous munir de différentes poulies ou d’une poulie dite à deux roues et toujours vous renseigner auprès du moniteur qui vous accompagne.

Viennent ensuite les équipements de sécurité à toujours avoir sur soi.

Le casque d’escalade : identique à celui des grimpeurs, le casque de via ferrata servira à vous protéger des chutes de pierres. Assurez-vous qu’il soit à votre taille afin d’éviter qu’il ne bouge.

Les chaussures : faire de la via ferrata ne requiert pas de chaussures spécifiques. Mieux vaut cependant porter des chaussures de sport (des baskets) destinées à la randonnée et aux terrains difficiles et dotées d’une semelle en caoutchouc, de protège-chevilles et qui ont une bonne adhérence.

Les gants via ferrata : on retrouve différents types de gants adaptés à ce type de sport. Les gants utilisés pour le VTT font généralement l’affaire. Gants en cuir ou gants rembourrés, ces derniers vous protègeront des éventuelles blessures, des ampoules et vous éviteront de glisser en temps humide. Certains gants, à doigts coupés, sont très appréciés par les ferratistes notamment pour de la manipulation des mousquetons.

Le sac à dos : ce dernier servira surtout à transporter les vêtements chauds, la gourde, le sifflet, la trousse de secours ou encore la nourriture énergétique.

Voilà la liste complète des équipements pour via ferrata. Mais avant de se lancer, les ferratistes devront impérativement se renseigner sur l’itinéraire qui les attend et les obstacles à franchir, car dans certains cas, ils seront amenés à traverser des passerelles, se lancer dans le vide sur des câbles suspendus ou descendre en tyrolienne.

Quel équipement pour l’escalade ?

Gravir les rochers escarpés et les hautes falaises exige un équipement de pointe et en excellent état afin d’éviter les chutes ou tout simplement de se blesser.

La corde : élément primordial pour l’escalade, la corde sera le lien entre l’assureur, au sol, et le grimpeur. Également considérée comme la « ligne de vie », elle vous empêchera de tomber. Cette dernière doit donc être élastique (dynamique). Rappelons qu’il existe deux sortes de cordes : la corde simple dotée d’un seul brin pour les voies courtes et la corde double (à 2 brins) pour les voies longues dépassant les 60 mètres.

Le descendeur en huit : après la corde vient le descendeur, un élément important à l’assurage. Directement fixé au baudrier à l’aide du mousqueton, celui-ci permettra à l’assureur de garder le contrôle sur la corde lors de la descente.

Le baudrier : le baudrier, ou harnais d’escalade, doit comprendre deux pontets et des anneaux latéraux qui s’accrocheront aux mousquetons, dégaines et aux sangles.

On retrouve également, dans la longue liste des équipements pour l’escalade, le matériel de connexion qui permet de relier l’alpiniste aux différents ancrages : le mousqueton à vis en K, la dégaine (deux mousquetons reliant la corde au point d’ancrage), la vache, la longe en Y et l’absorbeur de choc.

Viennent enfin les équipements personnels.

Le casque : élément de sécurité, le casque protège votre tête des chutes de pierres ou d’éventuels impacts. Il existe des casques spécialement conçus pour l’escalade, la spéléologie ou encore la via ferrata.

Les chaussures ou chaussons d’escalade : entièrement recouverts de gomme vulcanisée, les chaussons d’escalade (particulièrement serrés autour du pied) s’agrémentent de bouts pointus, afin de faciliter l’accroche sur les rochers, et d’un rembourrage (en mousse ou en caoutchouc) au niveau des talons afin de rendre les descentes plus confortables.

Le sac à magnésie : la magnésie est très importante pour les personnes aux mains moites ou celles qui préfèrent faire de l’escalade sans gants d’assurage. Cette dernière, composée de carbonate de magnésium, absorbe en effet la transpiration et offre de meilleures prises vous évitant ainsi de glisser.

Le sac de hissage et le porte-matériel : le sac de hissage, doté d’un anneau de hissage, permet de stocker tout le matériel d’escalade tandis que le porte-matériel (anneaux de sangle portés autour de l’épaule) servira surtout à transporter tous les baudriers lorsque l’on projette de gravir de grandes parois rocheuses.

Quel équipement pour la spéléo ?

La spéléologie, en dehors de son aspect scientifique, consiste principalement à explorer les grottes et cavernes naturelles. Également considérée comme un sport très physique, la spéléo exige donc un type de matériel précis afin de progresser dans ces cavités obscures parsemées d’obstacles.

Le casque : premier élément indispensable à la spéléologie, le casque protègera votre boîte crânienne des éventuelles chutes de pierres et des chocs contre les parois rocheuses lors d’une progression dans une cavité étroite. Dotée de plusieurs trous d’aération et d’une jugulaire en V, celle-ci servira également de support à l’éclairage spéléo.

La combinaison de spéléo : la combinaison ne doit pas ralentir votre progression dans les grottes. Conçue dans un tissu synthétique, elle doit être suffisamment épaisse et résister à l’humidité (tissu en PVC), au froid (en coton ou en nylon) et aux différentes agressions causées par les rochers comme les accrochages.

Les bottes et les gants : généralement en caoutchouc, les bottes pour la spéléo sont dotées d’une semelle crantée et antidérapante. Quant aux gants, ces derniers doivent être à manchettes longues, en PVC (pour les grottes humides), suffisamment souples pour les différentes manipulations et très résistantes afin de minimiser les petites coupures.

La couverture de survie : la couverture doit impérativement faire partie de l’équipement personnel du spéléologue lors de sa progression sous terre. Légère ou renforcée, cette dernière vous évitera de prendre froid lors d’une attente imprévue ou vous immobilisera en cas de blessure grave. Éviter le contact avec l’eau qui pourrait détériorer la couverture.

Hormis ces matériels personnels à toujours avoir sur soi, il existe également une autre liste de matériels, identiques à ceux utilisés en escalade ou en via ferrata comme le baudrier de torse, la longe de sécurité double à corde dynamique, les mousquetons, les sangles, le descendeur à poulie fixe, la corde semi-dynamique (10 mm de diamètre), etc. D’autres éléments, très utiles pour la spéléologie, sont cependant à ajouter à cette liste.

Le bloquer de poitrine : également appelé bloqueur ventral, ce dernier sert surtout à remonter le spéléologue d’un puits ou d’une grotte sans aucun appui. Fixé au MAVC (maillon à vis de ceinture), cet outil mécanique est directement associé à une poignée bloquante, aussi appelée bloqueur de poing, et à un bloqueur de pied, souvent facultatif.

Les chevilles autoforeuses : conçues en acier, les chevilles de 12 mm de diamètre sont dotées de vis en acier et de dents pointues. Associées au matériel pour spiter (tamponnoir, marteau), les chevilles sont fixées à la roche et accueillent les plaquettes qui accueilleront à leur tour le matériel d’escalade (mousqueton et corde).

La montre : ce dernier élément ne doit en aucun cas être oublié. En effet, la progression sous terre nous fait souvent oublier la notion du temps. Elle vous permettra donc de bien chronométrer votre expédition et gérer les réserves de nourriture ou l’éclairage.

Quel équipement pour le canoë ?

Le canoë exige une bonne endurance physique, mais également un équipement adéquat pour ainsi pagayer sur les eaux parfois calmes, parfois vives, en toute sécurité. Outre le bateau et les pagaies (simples ou doubles), trouvez ci-dessous la liste complète des équipements personnels pour le canoë.

La combinaison : une tenue spéciale pour le canoë en néoprène. Celle-ci doit être fine (entre 2 et 3 mm) et combinée avec des chaussons fermés, également en néoprène, ou une jupe (jupette) en néoprène pour les eaux vives.

Le casque : indispensable pour protéger votre crâne, mais également vos oreilles, le casque doit absolument être ajusté à la taille de votre tête.

Le gilet de sauvetage : même si vous êtes un excellent nageur, le gilet de sauvetage est obligatoire. Celui-ci, équipé d’un bout de remorquage et d’un mousqueton, est généralement fourni par les moniteurs.

Le bidon étanche : très utile notamment lorsque vous comptez emporter avec vous une trousse de secours ou votre pique-nique.

Quel équipement pour le VTT ?

Lorsque l’on pratique de la randonnée à VTT, il faut avant tout connaître l’itinéraire à suivre et la durée de la balade qui peut durer quelques heures ou tout un weekend. Ce sera en fonction de ces deux éléments-clés que sera déterminée la liste des équipements à emporter. Bien entendu, quelles que soient la durée et la difficulté du trajet, certains matériels doivent être omniprésents sur soi, en dehors du casque de sécurité.

Le kit de réparation : pompe, chaîne, chambre à air, cadenas, boussole de guidon, clés, tournevis, câbles, colle…, les équipements complets pour le dépannage de votre vélo doivent être vérifiés deux fois avant le grand départ.

La tenue pour VTT : un maillot composé de fibres respirantes, ou un short rembourré, accompagné de gants avec ou sans doigts. Pensez également à emmener un coupe-vent, très utile lors des changements de température ou des pluies soudaines.

Les chaussures : préférez les chaussures basses pour la randonnée avec des semelles rigides, surtout si vous comptez franchir des montagnes.

La sacoche : mieux adaptée aux longs parcours à vélo, la sacoche de 30 L sera directement installée sur le porte-bagages de votre vélo. Veillez à ce qu’elle soit bien étanche.

Le bidon à eau : beaucoup plus pratique qu’une bouteille normale, le bidon sera installé sur le porte-bidon ou fixé à l’aide d’un scotch sur le cadre.

D’autres équipements sont à prévoir si vous comptez camper comme une tente, une polaire, un sifflet, une boussole, une paire de lunettes, une couverture de survie, une trousse de secours et autres équipements de confort (frontale, GPS, cartes…).

Quel poids peut supporter une corde d’escalade/canyoning ?

Le poids que peut supporter une corde destinée au canyoning ou à l’escalade sera déterminé en fonction de la force de choc, en cas de chute, et du facteur chute. Rappelons que le facteur chute est défini comme le rapport entre la hauteur de chute et la longueur de corde destinée à amortir la chute (hauteur de chute divisée par longueur de corde). En escalade, le facteur chute est souvent compris entre 0 et 2 tandis qu’en canyoning, elle ne doit pas dépasser 0,3. Il existe cependant des cordes spécifiques pour chaque activité.

En canyoning, les cordes dites semi-statiques restent les mieux indiquées. Dotées d’une faible élasticité, les cordes semi-statiques peuvent supporter un poids compris entre 50 et 150 kg. Quant à la force de choc, elle demeure inférieure à 5 kN. Pour l’escalade, les cordes dynamiques à simple sont recommandées aux grimpeurs. Ce type de corde est en effet capable de supporter des chutes de facteur 2 avec une force de choc toujours inférieur 12 kN. Pouvant supporter un poids de 80 kg en cas de chute, la corde à simple, d’un diamètre compris entre 9 et 11 mm, est également adaptée à l’escalade sur une longueur, ou couenne.

Qu’est-ce qu’un vélo à assistance électrique ?

Un vélo à assistance électrique (VAE) est un vélo doté d’un moteur, de capteurs et d’une batterie rechargeable. Mais, contrairement aux moteurs des cyclomoteurs, le moteur du VAE ne sert qu’à augmenter le mouvement du pédalier et n’altère donc en rien la première fonction du vélo.

Mis sur le marché en 1993, ce type de vélo reste idéal pour les sportifs, mais également pour les sédentaires. En effet, le vélo à assistance électrice s’adapte parfaitement aux longs parcours vallonnés et nécessitant moins d’efforts physiques qu’un vélo normal. Ce dernier permet, parallèlement, d’atteindre une vitesse minimum tout en restant en équilibre. Rappelons que la vitesse maximum d’un VAE est de 25 km/heure.

Qu’est-ce que le canyoning ?

Le canyoning est une activité sportive très physique combinant plusieurs disciplines, dont la randonnée pédestre, la spéléologie, l’escalade ainsi que la randonnée aquatique. Notons que l’objectif du canyoning consiste à progresser dans les canyons, les ravins et les gorges. L’eau étant cependant l’élément primordial, la descente du lit d’un cours d’eau à faible ou haut débit reste l’activité principale du canyoning. La descente peut se faire à la nage, à pied ou en rappel (à l’aide d’une corde). Sauts, glissades et baignades sont également inclus dans la descente. Quant au parcours, il sera déterminé en fonction du débit de l’eau, du relief, mais aussi des conditions climatiques.

En ce qui concerne l’origine du canyoning, on la doit à deux spéléologues qui ont eu l’audace de partir explorer le canyon du Verdon (en 1893) et celui de l’Artuby (en 1905). Ces deux explorateurs ne sont autres qu’Armand Jamet et Édouard-Alfred Martel. Il faudra cependant attendre presque un siècle plus tard pour que cette activité se développe vraiment et ne se limite plus à l’exploration des grottes et des canyons.

À partir de quel âge peut-on pratiquer le canyoning ?

En règle générale, il n’existe aucune limite d’âge pour faire du canyoning. Il existe en effet des parcours très faciles et adaptés aux enfants de 4 ans. Ces parcours se limitent généralement à de petites randonnées, des toboggans et des baignades dans une eau à très faible débit et peu profonde.

Néanmoins, même si les activités pour les enfants sont limitées et règlementées, chaque enfant doit impérativement savoir nager, avoir une bonne endurance physique et doit toujours être accompagné de ses parents. À partir de 7 ans et plus, les enfants peuvent être dispensés de la présence de leurs parents, mais doivent cependant être accompagnés d’un moniteur.

Qu’est-ce que le vertige ? Comment lutter contre ?

Le vertige se définit comme un trouble ou un dysfonctionnement de l’équilibre qui est assuré par l’oreille interne dotée de nombreux organes sensoriels. Rappelons qu’il existe deux types de vertige. En effet, à la différence du vertige lié à la médecine (accidents, effets secondaires d’un traitement médical, défaillance de l’oreille interne…), le vertige dit physique s’apparente plus à la peur du vide, ou acrophobie. Cette sensation de perte d’équilibre apparaît souvent lorsqu’un individu se trouve en hauteur ou non loin du vide (bord d’une falaise, sommet d’une montagne…). Il se manifeste alors par une sensation de rotation ou de mouvement de l’environnement et s’accompagne souvent de nausées, de stress ou de sueurs froides. Quant à la durée du vertige, elle varie en fonction de l’individu et peut aller de quelques secondes à plusieurs heures.

En ce qui concerne les techniques pour remédier au vertige physique, elles sont diverses et se font généralement par étape. C’est la raison pour laquelle il est primordial que la démarche soit volontaire, car cela peut engendrer d’importantes séquelles morales. Certaines activités sportives, comme l’escalade, la chute libre, la randonnée en hauteur ou le canyoning, font partie du programme de lutte contre le vertige, notamment le vertige des hauteurs.

L’objectif des activités sportives, souvent douces, consistera dans un premier temps à travailler et entretenir l’équilibre du corps. Petit à petit et à force de persévérance, un individu sujet au vertige apprendra à le reconnaitre et le maîtriser. Il pourra ainsi tenter d’aller plus loin, et plus haut, pour finalement dépasser sa peur. Suivre une psychothérapie est néanmoins recommandé une fois la démarche entreprise.

Qu’est-ce qu’un barrancos ?

Un barranco est un mot espagnol signifiant canyon, ravin ou gouffre en français. En effet, en Espagne, les barrancos désignent des pentes raides, généralement fertiles et abondantes. Mais, dans d’autres pays, les canyons plongent dans un environnement tantôt stérile, tantôt boisé et se forment habituellement dans des zones arides ou semi-arides. Quant à la taille des ravins, elle peut s’étendre sur plusieurs kilomètres, comme le Grand Canyon, situé aux États-Unis. Notons que ce type de relief a été façonné par l’érosion continue d’une rivière ou d’un ruisseau sur les roches sédimentaires. Il se forme alors des cascades, des gorges profondes, des torrents d’eau tout au long des ravins. Un paysage accidenté qui fait le bonheur des passionnés de canyoning !

Je suis claustrophobe, puis-je faire de la spéléologie ?

En règle générale, il est déconseillé aux personnes claustrophobes de pratiquer la spéléologie. En effet, cette activité plutôt physique se déroule habituellement au fond des puits, dans des endroits sombres, étroits et clos. Rappelons qu’un individu sujet à la claustrophobie a généralement peur de se retrouver enfermé ou dans un endroit disposant de très peu d’espace. Cependant, la claustrophobie se soigne étant donné qu’il s’agit surtout d’un sentiment d’angoisse. Par ailleurs, si vous êtes déterminé à vaincre cette peur, la spéléologie peut tout à fait être incluse dans votre programme. Il suffit de faire quelques exercices en cas de crise d’angoisse comme maîtriser sa respiration et tenter de retrouver rapidement son calme.

Notons qu’il y a une différence entre la claustrophobie et la peur du noir. En effet, certaines personnes craignent de se retrouver seules dans un endroit obscur et de se blesser. Une faiblesse qui peut également se soigner par étape grâce à la spéléologie. Étant une activité de groupe, la spéléologie vous apporte en effet une aide précieuse sur le plan psychologique.

L’accrobranche, c’est quoi ?

L’accrobranche, aussi appelée la grimpe d’arbre, s’est développé dans les années 70 grâce à un arboriste américain, Peter Jenkins. La plupart de ses clients lui ont en effet demandé de les initier aux différentes techniques pour grimper aux arbres afin de les élaguer plus vite. Rapidement, ses techniques se transforment en une activité ludique et poussent l’arboriste, père de cette discipline, à fonder une école en 1983 à Atlanta.

Peu à peu, cette discipline se transforme en une pratique de loisir permettant aux participants de découvrir la faune en grimpant aux arbres. C’est précisément en Ardèche, à Annonay, que cette activité a vu le jour, vers la fin du 20 e siècle, grâce à un groupe d’amis surnommés les « Accro-Branchés ». Ils nommèrent cette discipline captivante, l’accrobranche, une activité sportive ludique et éducative que les enfants apprécient particulièrement.

Qu’est-ce qu’un parcours d’aventure ?

Un parcours d’aventure, aussi connu sous le nom de parcours acrobatique en hauteur, est une activité de loisirs qui consiste à se déplacer dans les arbres grâce à des ateliers suspendus (Tyrolienne, ponts suspendus, passerelles en bois, etc.). Une discipline à ne pas confondre avec l’accrobranche, une autre activité qui consiste principalement à escalader les arbres. Néanmoins, de nos jours, l’accrobranche englobe toutes les activités entreprises dans les arbres, incluant le déplacement dans les arbres ou dans les branches. Ainsi, vous pouvez être certain qu’en faisant de l’accrobranche, vous aurez le plaisir d’évoluer d’arbre en arbre et de faire rapidement grimper votre adrénaline !

Dois-je savoir nager pour faire du canyoning ?

Toute personne souhaitant faire du canyoning doit obligatoirement savoir nager. En effet, l’élément principal de cette discipline sportive est l’eau. Sauts du haut des cascades, glissade sur des toboggans naturels, baignade dans les vasques…, la majorité des activités s’effectuent sur l’eau. Vous serez même amené à nager dans les eaux vives, souvent à fort débit. Ainsi, même si vous portez un gilet de sauvetage et une combinaison néoprène, savoir nager reste indispensable !

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